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La Bad vise la transformation économique de l’Afrique

La Bad vise la transformation économique de l’Afrique

 

Dans les années à venir, le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) orientera ses programmes vers la nouvelle transformation économique du continent. Les Assemblées annuelles de cette institution auront lieu à Lusaka, en Zambie, du 23 au 27 mai 2016.

Les participants aux Assemblés annuelles de la BAD se pencheront sur toute une série de questions de grande actualité pour l’Afrique et se concentreront sur les cinq nouvelles actions prioritaires de la Banque qui vont lui permettre d’intensifier ses opérations pour assurer la transformation du continent. Les Cinq grandes priorités sont l’énergie, l’alimentation, l’industrialisation, l’intégration et l’amélioration de la qualité de vie des africains.

D’après Akinwumi Adesina, Président de la BAD, chacun de ces objectifs constitue l’un des principaux points de l’ordre du jour de Lusaka. Par ailleurs, il a fait remarquer que trois de ces priorités feront un bond en avant lorsque la Banque dévoilera de nouvelles stratégies et un programme permettant de créer 25 millions d’emplois pour les jeunes au cours des dix prochaines années.

Un des thèmes centraux de la discussion sera l’énergie, qui est considérée comme le talon d’Achille du continent et qui constituera le thème principal des Assemblées annuelles (« Énergie et changement climatique »). Cette toute première priorité parmi les Cinq grandes priorités témoigne de la détermination de la Banque à s’attaquer au grave déficit énergétique de l’Afrique, où 650 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité.

Les gouverneurs, dont la plupart sont des ministres des Finances et de l’Économie représentant les 54 pays africains et les 26 pays non africains membres du Groupe de la Banque, examineront son rapport d’activités 2015 et approuveront ses activités et son budget pour l’année à venir. En 2015, le Groupe de la Banque a accordé des prêts et des dons d’une valeur de 8,8 milliards USD, soit une augmentation de 25 % par rapport à 2014.

Au cours des réunions de haut niveau et des forums thématiques, les participants évalueront en profondeur la performance des pays africains de l’année écoulée et réfléchiront à la façon dont la Banque peut les aider à surmonter la situation économique difficile à laquelle ils sont confrontés en raison du ralentissement économique mondial et de la chute des prix des matières premières.

Malgré les « turbulences économiques » actuelles, l’Afrique a montré une résilience extraordinaire, affichant des taux de croissance de 4 %, soit 1 % de plus que la moyenne mondiale, voire un taux encore plus élevé dans certains pays en 2015.

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