A LA UNE

Ban Ki-moon tire la sonnette d’alarme

Ban Ki-moon tire la sonnette d’alarme

 

3.384 milliards MGA soit 1, 5 milliards USD. C’est le montant total de la perte annuelle enregistrée par l’économie malgache à cause de la malnutrition. Ce chiffre a été publié dans le rapport intitulé « Coût de la Faim en Afrique (CDFA) » réalisé par le gouvernement malgache avec l'appui des Nations Unies et des partenaires financiers et a été ressorti par le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon lors de la prise de parole devant le parlement le 11 mai 2016. Il a en effet manifesté son inquiétude par rapport à la situation préoccupante de la malnutrition à Madagascar, où près d'un enfant sur deux (47% des enfants) de moins de cinq ans est affecté par un retard de croissance dû à la malnutrition, et environ 9% des enfants de moins de 5 ans sur l'ensemble du pays souffrent de malnutrition aigüe. Soit, plus de la moitié des enfants actuels ne pourront probablement contribuer entièrement au développement du pays une fois à l’âge adulte. Non seulement la malnutrition a donc un coût colossal pour le présent mais risque aussi de peser lourd dans le futur. C’est pour cette raison que Ban Ki-moon a exhorté les responsables dont les parlementaires à prendre les mesures nécessaires pour la combattre.

« Je compte sur vous pour définir au niveau national un ensemble minimal de services de nutrition essentiels et établir un plan d'action pour le généraliser. L'Organisation des Nations Unies sera votre partenaire indéfectible dans cette entreprise », a–t-il souligné dans son discours.

Il n’a pas non plus manqué de rappeler leur responsabilité pour combattre les autres maux de Madagascar. Des maux qui sont les principales sources de la misère dans un pays riche en ressources naturelles comme Madagascar. « J'ai félicité les parlementaires pour leur dynamisme et leur détermination. Je les ai exhortés à lutter contre la corruption et le trafic d'espèces menacées d'extinction, et à défendre les droits de l'homme. J'ai également insisté sur le fait qu'ils avaient la responsabilité de promouvoir l'intégration et la participation. L'instauration d'un climat de confiance, de liberté et d'équité sera bénéfique à tous les Malgaches », rapporte le Chef des Nations Unies à la presse.

Reste à espérer que les parlementaires mais également les autres forces vives à Madagascar concrétisent ces recommandations.

Partager cet article sur :

»»» Les articles sur le Trésor public