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Le tourisme engendre 1600 emplois par an

Le tourisme engendre 1600 emplois par an

 

Un vrai pourvoyeur d’emploi. Le secteur tourisme à travers l’hôtellerie et la restauration, crée environ 1600 emplois chaque année avec une venue moyenne de 250.000 touristes. Ces chiffres démontrent à quel point ce secteur est important et constitue un secteur d’avenir. La Grande Île fait en effet partie des destinations qui ont la potentialité de s’imposer dans le monde du tourisme. Toutefois, la question de compétence constitue encore un vrai problème dans ce secteur clé du développement. En effet, Le Monde Afrique rapporte dans son reportage intitulé « Madagascar a des jeunes et des touristes, mais pas assez de jeunes formés aux métiers du tourisme » que « seuls 400 diplômés arrivent sur le marché du travail. Une grande partie des personnes embauchées n’a donc pas les compétences requises ». Plus précisément, 1200 sur les 1600 n’ont même pas les compétences requises dans le domaine.

Un fait qui peut constituer un vrai handicap dans le développement du tourisme. Certes le pays est très riche en termes d’attractions touristiques, mais le service compte énormément. Et il n’est d’ailleurs pas rare que des touristes aussi bien nationaux qu’internationaux se plaignent du non professionnalisme souvent rencontré auprès des établissements hôteliers ou des restaurants à Madagascar. Toutefois, des solutions sont aujourd’hui apportées pour combler cette lacune notamment à travers l’octroi du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) par des établissements suivant les normes. Tel est le cas de La Rizière, une école hôtelière sise à Fianarantsoa et ayant bénéficié pour sa mise en place un financement de l’Agence française de développement.

« Chaque année depuis septembre 2013, 90 élèves avec un niveau minimum de 3e y préparent un CAP de serveur ou de commis de cuisine en deux ans, ou alors un certificat professionnel de femme de chambre, en une année », rapporte Le Monde dans son reportage. « Une quinzaine d’autres établissements professionnels possédant une branche dans l’hôtellerie-restauration ont été reconnus par l’Etat, mais ils manquent de moyens et l’enseignement y est de qualité inégale, si bien que l’AFD a octroyé en janvier 2016 un nouveau financement de 500 000 euros pour moderniser la formation dans l’hôtellerie-restauration », peut-on toujours lire dans ses colonnes.

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