Près de 160 Etats vont signer l’accord de Paris

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Près de 160 Etats vont signer l’accord de Paris

Un rendez-vous important.Les engagements pris en marge de la COP21, la conférence sur l’environnement qui s’est tenue à Paris mi-décembre 2015, se concrétisent. Près de 160 pays dont une soixantaine de Chefs d’Etat ou de gouvernement se sont en effet donnés rendez-vous au siège de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à New York le 22 avril 2016 pour signer l’accord de la COP 21. Un nouvel accord qui devrait amener à limiter à 1,5 degré le réchauffement planétaire. Toutefois, la signature de cet accord n’est qu’un début de victoire. L’atteinte de cet objectif nécessite surtout la volonté politique de chaque pays signataire. La RFI rapporte en effet dans ses colonnes que ces derniers ne seront contraints de respecter leurs engagements que lorsqu’ ils auront ratifié le traité et cela peut prendre plus de temps puisqu’il faut qu’une loi soit votée par les parlementaires de chaque pays.

Actuellement, des inquiétudes commencent déjà à monter notamment par rapport aux Etats-Unis qui risquent d’avoir un président avec une vision et une approche différente de son actuel Président, Barack Obama. Si ce dernier a manifesté une importante volonté à réduire les gaz à effet de serre émis par son pays*de 30%, il n’est pas certain que les candidats tels que Donald Trump ou Ted Cruz empruntera la même voie une fois au pouvoir. La Chine s’est également engagée à lutter contre le réchauffement climatique. Ce pays, qui est la plus grosse émettrice de gaz à effet de serre, est en effet victime directe de ses propres émissions à travers la pollution de l’air, des rivières et des sols. Il est donc dans son propre intérêt d’y remédier. Malgré cette volonté manifeste, nombreux restent prudents. « Le plus gros pollueur du monde a fait de nombreuses promesses ces derniers mois mais face à une croissance en berne, Pékin pourrait revoir ses ambitions à la baisse », souligne par exemple la RFI.

Même si l’accord va donc accélérer la transformation vers une économie décarbonée comme l’a indiqué Pascal Canfin, directeur général du WWF France, dans un article publié par Le Monde, «il ne sauvera pas le climat, mais nous donne un cap. Et le chemin qui reste à parcourir est immense», souligne le sociologue Stefan Aykut.