A LA UNE

Un raid à vélo pour soutenir des associations

Un raid à vélo pour soutenir des associations

 

Relier Antananarivo et Ramena (Antsiranana) à vélo. C’est l’objectif de l’association sportive réunionnaise, Grand’Air. Une quinzaine de personnes, dont au moins une dizaine d’étudiants, vont participer à ce raid humanitaire. En effet, ils ne viennent pas pour le tourisme ou juste par amour du vélo. « Ce raid longue distance est réalisé pour soutenir l’action de deux associations humanitaires (…) Pour participer, chacun doit collecter 1 euro par kilomètre au bénéfice des associations », rapporte l’association sur son site web.

L’association Akamasoa du Père Pedro est l’une des bénéficiaires. Très connue aussi bien au niveau national qu’international, Akamasoa a été créée en 1989 pour venir en aide aux personnes pauvres d’Antananarivo, qui vivaient sur la décharge d’Andralanitra et dans les rues de la Capitale. Depuis sa création, « l’association est venue en aide à 500 000 malgaches. 3 000 maisons ont été construites, et 25 000 personnes habitent dans nos villages. Chacun de ces villages comporte des écoles, un dispensaire et des lieux de travail pour les adultes : carrière, maçonnerie, menuiserie, agriculture, artisanat. 12 162 enfants sont scolarisés dans nos écoles. Et en 2004, notre association a été reconnue d’Utilité publique par l’Etat, ce qui entérine la nécessité de sa présence et de son action dans le fonctionnement social général de l’Ile », rapporte Akamasoa sur son site.

Steph’Andava est, quant à elle, la deuxième association qui va bénéficier de cette action de Grand’Air. Il s’agit d’une association française qui œuvre au profit du développement de la région d'Andavadoaka. Elle finance et organise des cours de français pour les enfants mais accompagne et soutient également les enseignants locaux. Elle apporte aussi une aide logistique et technique au développement de la région.

Outre les aides à ces deux associations, « ce périple se terminera par la poursuite des actions menées par Grand Air auprès des villageois de Ramena, c’est‐à‐dire l’apport de matériel de plongée, la formation à la plongée et au secourisme, la sensibilisation à la biodiversité pour protéger les écosystèmes de Ramena et lutter contre le fléau que représente l’activité des pécheurs de concombre » peut-on lire sur itinerairsolidair.e-monsite.com.

Partager cet article sur :

»»» Les articles sur le Trésor public