Une équipe d’experts pour identifier l’eau agricole

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Une équipe d’experts pour identifier l’eau agricole

Une recherche vitale. Une équipe d’experts internationaux de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est actuellement dans nos murs. Leur mission a commencé le 11 avril 2016 et prend fin au 16 du même mois. Pendant leur séjour, ils vont essayer d’identifier et cartographier le potentiel des investissements pour l’eau agricole pour les petits agriculteurs en travaillant en étroite collaboration avec les principaux acteurs du secteur y compris les responsables étatiques et les partenaires techniques et financiers.

« Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet de « Renforcement de l’efficacité et de la durabilité des investissements hydro agricoles pour lutter contre la pauvreté ». Celui-ci est financé par le Fonds International de Développement de l’Agriculture (FIDA) à travers le Programme de Recherche sur l’Eau, la Terre et les Ecosystèmes (WLE) du Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale (CGIAR). Pour Madagascar, la mise en œuvre du projet est conduite par la FAO en partenariat avec le ministère de l’agriculture », rapporte la FAO. Outre Madagascar, d’autres pays tels que l’Ethiopie, le Mali et le Niger bénéficient également de ce projet de trois ans.

A noter que ce projet a déjà commencé au mois de juin 2015. Durant cette première année, les experts ont surtout essayé d’identifier les besoins de la gestion de l’eau agricole et d’identifier les technologies prioritaires. Elle a surtout été marquée par la tenue de diverses réunions avec les acteurs du secteur hydro agricole. « Pour Madagascar, les trois technologies priorisées à l’issue de cette première phase sont les techniques agro écologiques, l’irrigation goutte-à-goutte et la rizipisciculture », informe la FAO. Durant la deuxième année, c'est-à-dire cette année 2016, les experts vont recourir à un outil de cartographique d’aide à la décision pour cibler les zones prioritaires pour les investissements hydroagricoles.

« A l’issue de ce projet, un vaste chantier attend encore le pays, et nécessitera des moyens importants. La stratégie qui découlera des processus en cours permettra de mettre en commun les efforts de tous les acteurs pour le développement agricole et rural» indique Pierrot Serge Randrianaritiana le Secrétaire Général du ministère de l’Agriculture.

Un appel aux investissements est donc déjà lancé. « Augmenter et améliorer les investissements dans le cadre de la gestion de l’eau à usage agricole pour améliorer les moyens d’existence des petits agriculteurs est une priorité », souligne Talla Takoukam, Représentant de la FAO.