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Des sites naturels menacés par des activités économiques

Des sites naturels menacés par des activités économiques

 

Marier les activités économiques à la protection de l’environnement reste un grand challenge pour l’humanité. D’après l’Organisation non gouvernementale,Fonds mondial pour la nature(WWF), la moitié des sites naturels classés par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), soit 114 sur les 229 sites inscrits au Patrimoine mondial, est aujourd’hui menacée par des activités industrielles néfastes. Les forêts humides de Madagascar en font partie.

« Ces sites incarnent la notion d'aire protégée par excellence (…) Entres autres activités néfastes, qui sont souvent le fait de multinationales et de leurs filiales, on peut citer l'exploration et l'extraction pétrolière et gazière, l'exploitation minière, l'exploitation forestière illégale, la création de grandes infrastructures, la surpêche et la surexploitation des ressources en eau », dénonce le WWF.

Face à cette situation inquiétante, l’ONG lance un appel aux gouvernements et entreprises pour qu’ils puissent agir en vue de préserver d’une manière durable les sites menacés. « En plus de porter atteinte à un patrimoine ayant une valeur universelle exceptionnelle, la dégradation de ces lieux pourrait remettre en cause leur capacité (...) à apporter des bénéfices économiques, sociaux et environnementaux aux quelque 11 millions de personnes qui en dépendent », soutient le WWF.

Malgré le fait que ces sites soient inscrits comme Patrimoine mondial, l'Unesco ne dispose pas de pouvoir contraignant envers les gouvernements pour leur protection. Il peut toutefois retirer le site de sa liste mais pour le moment, cela n’est arrivé qu’une fois. La protection de ces sites dépend donc de la prise de conscience des gouvernements respectifs.

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