A LA UNE

Environnement minier en Afrique: attractivité en hausse

Environnement minier en Afrique: attractivité en hausse

 

Malgré la chute des prix des matières premières, l’environnement minier africain a connu une légère embellie en 2015. L’attractivité du continent en matière d’investissement étranger est en hausse. Ces performances encourageantes ont été mises en relief dans le dernier sondage annuel du Fraser Institute auprès des sociétés minières. La capacité d’attractivité des capitaux en Afrique a dépassé celle des régions de l’Océanie, de l’Asie, de l’Amérique latine, des Caraïbes et de l’Argentine.

Le Fraser Institute effectue ce classement annuel des pays du monde, en fonction de l’attractivité de leur secteur minier. Pour la réalisation de celui de 2015, un questionnaire relatif à 15 facteurs qui influencent les décisions des compagnies à investir dans les pays a été élaboré et 372 acteurs du secteur ont été interrogés. Au nombre de ces critères, on peut citer les réglementations mises en place par les gouvernements, le système légal, le régime de taxation, les infrastructures, la stabilité politique, les lois concernant le travail.

Concernant l’attractivité globale, Madagascar se situe à la 9ème place en Afrique (54ème au niveau mondiale), en prenant en compte le potentiel minier. Actuellement, le Maroc devient le pays africain le mieux classé (24ème mondial) suivi du Burkina-Faso (29ème) et du Ghana (31ème). La Guinée et le Kenya sont quant à eux les plus mal classés.

Malgré la régression de ses performances comparée à celle de l’année 2015, le Botswana reste le pays africain disposant du meilleur cadre légal dans le secteur minier. Elle occupe la 14e place mondiale pour ce critère et est suivie par le Maroc.

Deux pays africains, le Zimbabwe (106e) et le Niger (103e) se retrouvent dans les dix dernières places du classement des 109 pays étudiés en matière de politique minière. Cette mauvaise position du Zimbabwe s’explique par les problèmes de corruption, de saisie de biens privés et l’existence d’une compagnie d’Etat qui est propriétaire de 50% des ressources locales. Le Niger est passé de la 92e place à la 103e à cause du dédoublement et de l’incohérence de sa réglementation, entre autres.

Partager cet article sur :

»»» Les articles sur le Trésor public