A LA UNE

Corruption : une note stationnaire de 28 sur 100

Corruption : une note stationnaire de 28 sur 100

 

123ème sur 168 pays classés. Le rang de Madagascar par rapport au classement 2014 de Transparency International – Initiative Madagascar (TI-IM) du degré de la corruption a connu une avancée de 10 places, en ce qui concerne la corruption ressentie dans l’administration publique. Pourtant, la note stationnaire de 28 sur 100 obtenue depuis 2014 démontre l'insuffisance, voire l'inefficacité des démarches faites pour enrayer ce fléau dans la Grande Île. Le renforcement de la lutte contre la corruption est ainsi de mise.

Le Directeur général du Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO), Jean Louis Andriamifidy se défend en affirmant que « le bureau s'est surtout focalisé sur la révision des textes et lois ainsi que les nouvelles stratégies contre la corruption ». Force est pourtant de constater que la loi et les stratégies contre la corruption ont déjà existé, mais il n’y a jamais eu d’application.

L’opinion donc d’espérer que l’année 2016 soit l’année de leurs applications. Jean Louis Andriamifidy de préciser que l’essentiel est de savoir que la statistique est stationnaire, ce qui signifie que le cas de corruption n’a pas empiré à Madagascar. « La lutte contre la corruption nécessite un soutien financier et matériel », a-t-il ajouté. En effet, pour le moment, le budget du BIANCO ne représente que 0,1% du budget général, ce qui est loin de la prévision. La subvention destinée à la lutte contre la corruption devrait représenter 0,3% du budget étatique. L’objectif étant d’atteindre la note de 50 sur 100 d’ici 2025. Egalement, pour éviter toute forme d’intervention, le BIANCO, la Justice et tous les organes de lutte devraient être indépendants.

Partager cet article sur :

»»» Les articles sur le Trésor public