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L’avenir du nickel reste flou

L’avenir du nickel reste flou

 

La chute du prix du nickel continue sur le marché international. Une nouvelle baisse a en effet été enregistrée au début de la semaine du 4 janvier 2016. La tonne est passée de 8700 USD le 1er janvier 2016 à 8557 USD à Londres le 5 janvier 2016. L'année débute donc mal pour les producteurs de ce métal notamment pour Ambatovy qui se trouve déjà dans une situation critique à cause de cette crise minière mondiale. La reprise tant attendue semble se laisser désirer et les analystes se montrent encore pessimistes avec la crise chinoise.

"En ce début d’année, les marchés financiers sont de nouveau exposés au risque chinois qui bloque la reprise du prix des matières premières, dont le nickel", rapporte la1ere.fr dans son article intitulé "la Chine entraine les entreprises minières du nickel dans sa chute" publié le 4 janvier 2016. L'Empire du Milieu vit en effet une crise qui affecte lourdement les producteurs de matières premières dont Madagascar avec le nickel. La frayeur est aujourd'hui plus grande après le "mini-krach boursier" de la Chine qui a eu lieu le 6 janvier 2016 soit la deuxième dans la semaine. Un mini-krach qui affecte directement les marchés mondiaux, à en croire George Soros, le financier milliardaire américain qui est à la tête de Soros Fund Management. "Les marchés mondiaux font face à une nouvelle crise, et les investisseurs doivent être très prudents", estime-t-il.

Le monde n'est donc pas sortie de l'auberge. Et pour un pays faible et fragile comme Madagascar, la perspective économique pour cette année 2016 est encore plus floue d'autant plus que le nickel produit par Ambatovy est devenu le premier produit d'exportation de la Grande Île. D'un autre côté, il faudrait déjà s'attendre à des mesures draconiennes comme la mise au chômage d'un millier d'employés effectué par la compagnie minière dernièrement. Une mesure prise pour réduire les dépenses et continuer la production. Cette fois-ci se sont surtout les sous-traitants qui devront le plus s'inquiéter et ceux qui travaillent pour eux.

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