A LA UNE

Un nouveau ciel s’ouvre pour Madagascar

Un nouveau ciel s’ouvre pour Madagascar

 

600 euros. Tel est le tarif de lancement de Turkish Airlines à destination d’Istanbul. Atterrissant pour la première fois sur le sol malgache le 15 décembre 2015 aux environs de quinze heures, à l'aéroport d'Ivato, Antananarivo, l'Airbus A340-300 de la compagnie aérienne turque fut accueilli par une cérémonie de bienvenue au restaurant Elabola Ivato. Des responsables de Turkish Airlines et d'autres personnalités, notamment le vice-président de la compagnie aérienne, étaient à bord de ce vol inaugural.

A partir de cette date, comme l'a annoncé Ulrich Andriantiana, ministre malgache du Tourisme, des Transports et de la Météorologie, « Turkish Airlines assurera trois vols hebdomadaires entre Madagascar et Istanbul notamment le mardi, le jeudi et le samedi, avec une escale d'une heure à Maurice ». La compagnie rajoutera un vol supplémentaire à partir de février 2016. L'airbus peut accueillir 28 passagers en classe Affaires et 261 en Economie.

« Madagascar offre une opportunité d’investissement à exploiter pour les opérateurs turcs. Nous allons donc encourager les hommes d’affaires à venir prospecter au pays » a souligné Keren Sarp, vice-président en charge des ventes de la compagnie turque. Par ailleurs, ce vol démontre la confiance de la Turquie pour la potentialité de Madagascar, a soutenu Volkan Turk Vural, Ambassadeur Turc à Madagascar. « Avant que cette liaison aérienne directe entre Madagascar et la Turquie ne soit établie, le volume des transactions entre les deux pays est évalué à plus de 100 millions USD, mais la ligne directe entre Madagascar et la Turquie sera bénéfique pour les deux pays », a-t-il ajouté. Cette initiative ouvrira ainsi des opportunités d'affaires aux deux parties et renforcera leur collaboration. Entres autres, ce vol direct permettra de promouvoir le secteur touristique à Madagascar. A noter que Turkish Airlines n'a pas de concurrents directs.

Partager cet article sur :

»»» Les articles sur le Trésor public