A LA UNE

Des cartes SIM pourraient être désactivées

Des cartes SIM pourraient être désactivées

 

Mettre fin à toute forme de cybercriminalité, et surtout celles commises avec les téléphones mobiles. Tel est l'objectif du Gouvernement, à travers le ministère des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles technologies. Une communication dans ce sens a été approuvée en Conseil du Gouvernement le 15 décembre 2015.

Selon le communiqué du Gouvernement, « toute carte SIM doit être reliée à des informations personnelles enregistrées et archivées auprès d’un opérateur »; cette mesure, verbale et écrite, une obligation des compagnies qui opèrent à Madagascar, date de l’année 2003 et a été rappelée à chaque opérateur mobile en 2009. Mais force est de constater son non-application. En effet, dans la Grande Île, l’acquisition d’une carte SIM n’est pas complexe. Elle se vend actuellement de 1 000 à 2 000 MGA, auprès des agences des opérateurs, chez les taxiphones, et même dans les rues des grandes villes, et parfois, sans demande d’aucune information sur l’usager.

C’est ainsi qu’à travers l’Autorité de Régulation des Technologies de Communication (ARTEC), une prescription a été insérée dans les nouveaux cahiers de charges des opérateurs, dans le cadre du renouvellement de leurs licences, une prescription relative à « l’obligation d’enregistrement et d’archivage des informations personnelles de tout utilisateur de carte SIM ». Une lettre de rappel en ce sens aurait été envoyée récemment.

Ainsi, après le 31 décembre 2015, les opérateurs mobiles pourraient résilier tout numéro auquel aucune information n'est rattachée.

Partager cet article sur :

»»» Les articles sur le Trésor public