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Les suspicions de vol à la pompe s’intensifient

Les suspicions de vol à la pompe s’intensifient

 

Des mois de plaintes qui s’intensifient. Sur les réseaux sociaux, certains usagers affirment être victimes de vols lors de l’achat de carburant à la pompe. Selon ces derniers, « le volume de carburant livré ne correspond pas à la quantité indiquée sur le compteur ». Un fait, prouvé, selon eux, par le fait que les stations-services ne veulent pas livrer dans des bidons transparents, gradués ou non. Un fait impossible, selon le Groupement Professionnel des Gérants Libre des Stations-Service (GPGLSS) qui a tenu à se défendre devant la presse le 11 décembre dernier, à la Chambre de commerce et d’Industrie d’Antananarivo. Pour eux, ces accusations sont seulement des diffamations concurrentielles en cette période de fin d’années. Le président du groupement, Jean Martin Rakotozafy, de rassurer que « les normes sont bien respectées, quant à la justesse des réglages. Et ces pompes ne fonctionnent pas s’il n’y pas de liquides. Concernant l’existence de l’eau dans les carburants, c’est normal, mais à des mesures contrôlées.»

Toutefois, il a ajouté qu’une marge de 3% de carburant livré (de plus ou de moins) est à tolérer par les usagers étant donné que ces pompes sont normalement destinées à ne livrer que plus de cinq litres par achat (soit l’équivalent de 18 000 MGA). Une affirmation fortement polémiquée actuellement sur les réseaux sociaux.

Pour sa part, l’Office Malgache des Hydrocarbures (OMH) affirme avoir eu vent de ces fraudes. Toutefois, ce dernier ne pourra prendre aucune mesure, et ce, sans preuves tangibles. Ainsi, les victimes doivent prouver leurs accusations, prévenir l’OMH pour qu’il puisse procéder à une vérification auprès du distributeur concerné.

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