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COP 21 : Madagascar plaide pour sa cause

COP 21 : Madagascar plaide pour sa cause

 

Le 5 décembre 2015, le ministre de l’Environnement, de l'Ecologie, de la Mer et des Forêts, Ralava Beboarimisa a participé à « l'Action Day » dans le cadre de la Conférence de Paris de 2015 sur le changement climatique (COP 21). Une « Journée de l’action » dont l'objectif a été de mettre en valeur les efforts d’engagement des états et des acteurs non-étatiques, pour montrer la nécessité, la faisabilité et la puissance de l’action multi-acteurs pour le climat. Une occasion que le ministre a saisie pour exposer le cas de la Grande Île, notamment l'impact des dérèglements climatiques sur tout le territoire malgache. A cet effet, il a évoqué la nécessité du dédommagement des sinistrés climatiques par les pays responsables de ce dérèglement. « Les pays à l’origine du dérèglement climatique doivent prendre leur part de responsabilité pour le dédommagement des sinistrés climatiques », a-t-il souligné.

Madagascar connait des dommages et pertes humains, matériels et économiques. Le Ministre souligne que chaque année, plusieurs centaines de milliers de dollars sont perdus de par les catastrophes naturelles et les aléas climatiques. Toutefois, des efforts ont été déployés afin de prévenir et de gérer au maximum les dégâts et ainsi, de réduire les impacts des effets climatiques. « C’est dans ce souci qu’un Bureau National de Coordination des Changements Climatiques (BNCC) a été instauré depuis le début de cette année au sein de mon département », a-t-il enchaîné. Des systèmes d'alertes précoces ont également été mis en place dans les 22 régions de Madagascar qui seront renforcés et redynamisés grâce à l'appui du gouvernement français à travers l'initiative « CREWS »ou ClimateRiskEarly Warning System dont Madagascar est bénéficiaire. Cela afin d'atteindre l'objectif stratégique national de réduire de moitié le nombre des sinistrés d'ici 2025.

Par conséquent, il lance un appel aux pays développés de porter un regard aux pays vulnérables. « La communauté internationale devrait appuyer les pays vulnérables, en renforçant les mécanismes existants de dédommagements ou d’assurance, qui n’existe pas actuellement dans les pays pauvres. » La réhabilitation des infrastructures et les interventions vis-à-vis des sinistrés, entres autres, nécessitent de mobiliser un énorme budget. Selon lui, la « bonne volonté »politique du gouvernement malgache ne sera pas suffisante.

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