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Des vignettes touristiques et droit de visa pour les étrangers

Des vignettes touristiques et droit de visa pour les étrangers

 

« L'Office National du Tourisme à Madagascar (ONTM) ne dispose que de 400.000 euros par an pour Madagascar. La présidence de la république et le ministère du Tourisme nous a beaucoup aidés mais ce n'est pas suffisant. D'où le projet de créer la vignette aux frontières. » C'est en ces termes que le Président de l'Office, Eric Koller, a présenté le projet de collecte des vignettes touristiques, à l'hôtel Colbert, le 1er décembre 2015. « Avec un objectif de 300 000 touristes en 2016, la promotion de la destination Madagascar devrait être dotée d'un budget de 3 millions d'euros » a-t-il ajouté.

Fixé à 10 euros par non-résident, des guichets spéciaux seront installés dans les ports et aéroports de Madagascar, à compter du 1er janvier 2016, pour récolter uniquement les vignettes. « Pour l’instant, il s’agit d’un projet dont le seul objectif est de pouvoir doter l’ONTM d’un budget qui lui permettra d’assumer pleinement son rôle de promoteur de la destination. Néanmoins, ce projet devra être adopté et amendé dans la loi de finances 2016 », a-t-il précisé. Le vice-président de l'ONTM, Jocelyn Ramanambohitra, a ajouté que ce projet sera suivi du lancement du paiement en ligne.

Par la même occasion, la décision du gouvernement, inscrit dans la loi de finances rectificative 2015 qui vient d’être adoptée, de restaurer le droit de visa touristique, s'élevant à 60 000 MGA (soit 20 euros) a été confirmé par Eric Koller. Ce montant sera exigé à chaque demandeur de visa de moins d'un mois qui se présentera aux frontières ou dans les ambassades à l'étranger. Par ailleurs, les tarifs de séjour de plus d'un mois variera de 100.000 MGA, pour un séjour supérieur à un mois et inférieur ou égal à deux mois, à 140.000 MGA, soit près de 39 euros pour un séjour supérieur à deux mois.

La réalisation de ces mesures devra apporter une énorme contribution dans l'augmentation du budget et l'amélioration des infrastructures des offices régionaux de tourisme, car la moitié des vignettes revient à l’Office national et l’autre moitié aux offices régionaux.

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