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Secteur privé : Nécessité d’investir en capital humain

Pour que la main-d’œuvre malgache soit plus qualifiée, et les entreprises plus compétitives. C’est dans cet objectif que le secteur privé va appuyer la mise en œuvre de la Politique nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (PNEFP) qui prône un meilleur investissement sur le capital humain. Pour ce faire, un « Fonds de financement de la Formation Professionnelle » sera constitué pour le financement des formations professionnelles à Madagascar. Un fonds mis en place par système de cotisation*. « Cette action entre dans le cadre de partenariat public-privé pour développer les compétences pour l’employabilité », a affirmé Fredy Rajaonera, président du Syndicat des industries à Madagascar (SIM).
En effet, le budget alloué à la formation professionnelle n’atteint pas 1% du budget public dans la Grande Île. Approuvant ce partenariat, l’Agence Française de Développement (AFD) va financer l’étude de la mise en place de ce fonds de financement. Cinq secteurs seront priorisés, a-t-on appris : le secteur Bâtiment-Travaux-Publics (BTP), le tourisme, et les Tics. Plus concrètement, ce fonds est également mis en place pour attirer les travailleurs informels à intégrer le formel.
A rappeler que le projet de loi d’orientation de la PNEFP sera présenté prochainement devant l’Assemblée nationale.
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Diamondra RABETOKOTANY
24/11/2015 17:00
*Système de cotisation par le Groupement du Patronal Malagasy (FIVMPAMA), le SIM, le Groupement des Opérateurs des Technologies de l'Information et de la Communication (GOTICOM), l’Office National de Tourisme de Madagascar (ONTM), le Groupement des Entreprises Franches et Partenaires (GEFP), et le Syndicat des Entrepreneurs du BTP.
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