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Antsirabe II doté d’un centre hospitalier moderne

Antsirabe II doté d’un centre hospitalier moderne

 

Doté d'équipements modernes et géré par l'Ordre des franciscains, le Centre hospitalier Sainte Claire d'Assise d'Andraikiba (CHSCAA), Antsirabe II, a été inauguré le 4 novembre 2015. Le centre hospitalier est ouvert à tout le monde et proposera des soins gratuits aux plus démunis. Plus précisément, près de 700.000 personnes dans la Région Vakinankaratra, sans distinction de religions, ni d’appartenance politique pourront bénéficier du CHSCAA qui dispose entre autres d’une maternité, d’un laboratoire et d'une pédiatrie. Le personnel est constitué d'un médecin chef, de deux médecins traitants, trois sages-femmes, quatre infirmières et cinq laborantins. "Sa construction est née de l’initiative d’une laïque en 2014. L’Ordre des franciscains, respectivement de France et de l’Allemagne, ainsi que des laïcs, ont contribué à sa réalisation, avec le soutien de l’Etat malagasy (...) De par ses services, il se veut être un centre hospitalier de référence au niveau des campagnes, au bénéfice de la santé des habitants de la région", rapporte la Présidence de la République. Outre le CHSCAA, la journée du 4 novembre 2015 a également été marquée par l'inauguration de la maternité du CSBII d'Ambalavato, Antsirabe. Ce dernier serait l'établissement le plus performant au niveau de tout le pays, du moins pour sa catégorie, et dispose ainsi du statut de CSB pilote. A part les services de base, le CSB II a maintenant une maternité et une dentisterie qui ont couté 134 000 000 MGA. Le personnel du CSB II est formé d'un médecin chef, trois médecins généralistes, deux Chirurgiens-dentistes, trois sages-femmes et deux infirmiers. A noter que Madagascar fait partie des pays où le système de santé est tout aussi pauvre que le pays lui-même. D'après le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), la situation a été empirée par la longue crise de 2009. "Les régions rurales reculées sont confrontées à un grand problème d’accès aux soins de santé. Les soins médicaux sont coûteux par rapport au revenu moyen des Malgaches, et il y a un très faible taux de professionnels médicaux qualifiés, en particulier dans les zones rurales. En 2012 seulement, plus de 200 centres de santé ont fermé leurs portes en raison d’un manque de personnel", publie l'UNICEF en 2014. Des infrastructures de ce genre sont ainsi perçues comme des vraies bénédictions pour les bénéficiaires.

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