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L’Afrique a attiré 87 milliards USD en 2014

L’Afrique a attiré 87 milliards USD en 2014

 

D’après un rapport publié le 12 octobre 2015 par le cabinet d’avocats Allen & Overy, le continent africain a attiré 87 milliards USD d’investissements directs étrangers (IDE) greenfield en 2014. C'est une forme d’IDE qui se produit lorsqu’une société transnationale s’installe dans un pays en développement par la construction de nouvelles usines et magasins. Constituant un vivier d’emplois et étant une source de transfert technologique et de savoir-faire, ces investissements sont encouragés par les pays d’accueil.

La partie relative à l’Afrique dans ce rapport annuel intitulé « Africa Rising » met également en relief que les projets d’IDE réalisés par des entreprises chinoises sur le continent ont enregistré en 2014 une hausse spectaculaire de 1900% comparativement à l’année précédente, pour atteindre 6 milliards USD.

Selon ce cabinet basé à Londres, comptant plusieurs milliers d'avocats et plus de 40 bureaux dans le monde, l’Afrique du Sud (116 projets) et le Maroc (65 projets) ont été les plus performants en 2014. En valeur des projets d’IDE, c’est l’Egypte qui occupe la première position, devant l’Angola, le Maroc, le Ghana et la Zambie.

Par ailleurs, le rapport a souligné que l'Afrique connaît une période de croissance extraordinaire qui semblait peu probable il y a seulement une décennie. En effet, le Fonds Monétaire International (FMI) s’attend à ce que 14 pays africains figurent parmi les 22 pays qui enregistreront les taux de croissance les plus élevés au monde d’ici 2019.

La croissance africaine reposait historiquement sur les ressources naturelles, mais sa base est devenue de plus en plus large avec une multitude d’autres secteurs en pleine expansion comme l'énergie, les infrastructures, les services financiers, la grande distribution, et les biens de consommation.

Durant les prochaines années, Allen & Overy s’attend à ce que les IDE continuent à croître en Afrique. Tim Scales, responsable du cabinet pour l’Afrique prédit même que «l’appétit des investisseurs pour l’Afrique s’est accru en un laps de temps très court. Actuellement il y a probablement plus de capital disponible à investir que d’actifs où l’on peut investir, mais nous nous attendons à ce que cet écart entre la demande et l’offre se résorbe».

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