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Compétitivité: Madagascar classé 130ème

Selon le rapport intitulé Global Competitiveness Report 2015-2016 sur la compétitivité mondiale, Madagascar se trouve à la 130ème place sur 140 pays. Ce rapport réalisé par le Forum Économique Mondial (World Economic Forum) vient d’être publié à Genève le 30 septembre dernier. Les pays les plus compétitifs sont classés à partir de 113 indicateurs économiques basés essentiellement sur la qualité des infrastructures, l’environnement macroéconomique, la taille des marchés, le développement technologique et l’innovation.
L’Île Maurice (46ème) est le pays le plus compétitif en Afrique. L’Afrique du Sud arrive en deuxième place, et se trouve à la 49ème place mondiale, suivie par le Rwanda (58ème), le Botswana (71ème), le Maroc (72ème), la Namibie (85ème) et l’Algérie (87ème). Le Nigeria, première puissance économique du continent, a amélioré sa performance de trois rangs pour occuper la 124ème.
Au niveau mondial, l'économie suisse reste la plus compétitive au monde pour la septième année consécutive, d’après le rapport du WEF. Singapour est au deuxième rang devant les Etats-Unis. L'Allemagne progresse d'une place et arrive au quatrième rang. Les Pays-Bas, cinquième, ont avancé de trois places. Le Japon est sixième devant Hong Kong, sans changement. La Finlande a reculé du quatrième au huitième rang. La Suède a progressé de la dixième place à la neuvième. La Grande-Bretagne arrive dixième, en régressant d'une place.
Par ailleurs, la plus grosse préoccupation des économistes du WEF concerne surtout les performances stagnantes ou en recul des pays émergents. A titre d’exemple, les pays comme la Turquie (51ème) et le Brésil (75ème) ont perdu plusieurs rangs. Avec une chute de 18 rangs, le Brésil accuse l'un des reculs les plus importants. Aussi, le rapport pointe du doigt l’absence de réformes structurelles qui pourraient stimuler la productivité et l'innovation. Celle-ci constitue un lourd handicap pour l'économie mondiale qui ne pourrait plus assurer l’amélioration du niveau de vie, la lutte contre le chômage persistant et surtout la résistance aux chocs financiers. Le rapport révèle que la croissance mondiale reste inférieure à celle des décennies précédentes. Les perspectives sont en outre assombries par les incertitudes liées au ralentissement des économies émergentes, les tensions géopolitiques, les conflits et crises humanitaires dans le monde.
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Rivolala RANDRIANARIFIDY
06/10/2015 15:57
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