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Délestage : le pire serait à venir

Délestage : le pire serait à venir

 

Un délestage permanent. Dans son planning de coupure, la JIRAMA annonce des coupures de huit heures par jour en moyenne. Un planning scandaleux, mais qui ne reflète pas encore la réalité vécue par les usagers. Il est peu de le dire : les usagers n'en peuvent plus de cette crise sans précédent. De nombreux quartiers connaissent jusqu'à dix heures de coupures par jour. Cette situation a des impacts sur les activités lucratives de beaucoup de personnes et entreprises. Et pire encore, la situation risque de stagner, voire d'empirer, selon les informations émanant de la JIRAMA. Les problèmes avancés ne pouvant être résolus dans les prochaines semaines.

Causes présumées des coupures: non plus le retard de l'approvisionnement en carburants, mais la défaillance des machines existants, et la baisse du niveau d'eau des centrales hydroélectriques. En effet, de source informée, 25 des 45 groupes installés sur le réseau d'Antananarivo ne fonctionneraient pas actuellement. Et la baisse du niveau d'eau qui alimente les centrales hydroélectriques ferait que les installations fonctionnelles ne produisent qu'à 60% de leur capacité.

A ce sujet, le ministre de l’Énergie et des Hydrocarbures, Gatien Horace de rassurer que « le planning prévoit l’entrée en service des nouvelles centrales vers le 20 octobre 2015. En tout cas, cette puissance supplémentaire devra compléter le gap existant ». Toutefois, des "imprévus" dans l’exécution pourraient retarder cette échéance.

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