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Ensemble contre l’exploitation forestière illicite

Ensemble contre l’exploitation forestière illicite

 

Les gouvernements du Kenya, de la Tanzanie, de l'Ouganda, de Madagascar et de Mozambique se sont engagés à harmoniser leurs systèmes dans la lutte contre l'exploitation forestière illégale qui sévit dans ces pays. En effet, Si Madagascar et Mozambique sont des sources de bois, l'Ouganda, la Tanzanie et le Kenya sont des principaux points de transfert. Ce nouvel engagement contribuera ainsi grandement à la réduction de l'exploitation forestière illicite au niveau régional.

La déclaration, a ainsi été signée le 9 septembre 2015 en marge du 14ème congrès Mondial des Forêts qui se tient en Afrique du Sud, un congrès mené dans le but de passer en revue et analyser les questions-clés en relation avec la forêt, et partager ainsi les moyens d'affronter ensemble les problèmes partagés (voir notre article du 7 septembre 2015). "Nous sommes de l'avis qu'une stratégie commune est nécessaire pour freiner le trafic de bois dans nos pays. Il est ainsi convenu d'améliorer la coopération et l'échange d'information entre nos services de douanes et nos agences forestières" dixit la déclaration. En outre, les Etats membres s'engagent à développer des systèmes de suivi et de rapports. Ils s'engagent également à encourager leurs populations respectives à l'utilisation de ressources forestières durables.

Néanmoins, la déclaration a aussi exhorté à ce que les sommets qui impliquent les principaux pays consommateurs - y compris la Chine, ou l'Inde – incluent en priorité la réduction de l'exploitation forestière illégale en Afrique dans leurs ordres du jour. En effet, le trafic illégal de bois ne cesse de prendre des ampleurs alarmantes en Afrique, étant donné que la demande est en hausse dans les pays consommateurs. L'offre se doit alors de suivre.

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